Présentation du personnage;
Izia Mandragoren, jeune elfe provenant de la vieille et sombre forêt Aöeryn, à quelques lieux de la ville de Juno. Blonde de chevelure, un regard bleu pétillant, les mouvements gracieux et d’un tempérament jovial, doux et enjouée mais attention! Ne réveillez pas l’eau qui dort car la jeune elfe peut se montrer tout à fait le contraire, si la situation ou les gens ne lui plaisent pas ou encore lui font peur.
Elle aime la nature, tout ce qui est beau, brillant et parfumé, les gens spontanés, la musique et chant des bardes, les conteurs, rêvasser au soleil ou encore sous le halo de la lune.
Elle a en horreur, l’injustice, la violence gratuite, le manque de respect, les bourrus malotrus et l’ignorance.
Avant son arrivée à Juno;
Depuis de nombreuses générations, les femmes de sa famille étaient des guérisseuses. Izia n’y échappa pas, elle avait reçu à la naissance, ce même don. La jeune elfe n’était pas une apprentie des plus commode. Elle préférait rêvasser et gambader dans la forêt au lieu de mettre tous ses efforts sur les leçons. Néanmoins, elle parvint à apprendre quelques trucs et astuces mais soyons francs, un peu de force car souvent les sages de son village la convoquait pour lui faire la morale sous la demande et tutelle de son institutrice et tante Möldryn. La musique faisait partie intégrante de sa vie à Aöeryn, beaucoup d’elfes avaient des talents incroyables pour relater les souvenirs d’époques anciennes en musique et c’était toujours avec délice, qu’Izia les écoutait attentivement, rêvant elle-même d’aventures et de quêtes. Combattre l’injustice et les malformations malsaines de la nature lui paraissait tellement plus excitant que les leçons harassantes au près de sa tante. Ce qu’elle ignorait bien entendu, c’est que son don reçu, lui serait beaucoup plus utile qu’elle le croyait dans ses contrées emplies de danger.
La jeune blondinette, un temps soit peu rebelle, observait souvent les archers s’entraîner et un bon matin, l’un d’eux, voyant que chaque jour elle était perché sur une large branche d’un peuplier, lui proposa quelques leçons. Yaligän, comme les autres, avait entendu les sages se plaindre de la mauvaise conduite d’Izia et il était persuadé, que ses quelques leçons, plus techniques et physiques, lui donnerait l’envie de la connaissance. Il s’est avéré qu’il n’avait pas tout à fait tort. Izia participa avec acharnement à toutes ses leçons de tir à l’arc et par la même occasion, faisait la fierté de sa tante en apprenant tous les sorts naturels de base pour la guérison. Une idée fabuleuse germait dans la tête de la jouvencelle… Vivre les aventures que les bardes racontent!!! C’est ainsi qu’elle s’empressait d’aller voir les sages de son village, leur racontant les projets qu’elle avait. La ville la plus proche étant Juno, c’est à cet endroit qu’elle voulait aller et commencer sa nouvelle vie. Bien entendu, les sages furent tous en désaccord avec les projets d’Izia, prétextant son jeune âge, ses étourderies, son manque de discipline et plus que tout, son manque d’expérience de la vie en dehors d’Aöeryn, une vie qui se voulait beaucoup plus rude que dans les vertes et sombres forêts de son enfance. La jeune elfe marchanda, discuta et donna tous les points qu’elle avait améliorer les derniers mois mais rien à faire, les sages restaient inébranlables sur leur décision. Pour la première fois de sa vie, Izia était en colère, en colère contre elle-même de s’être montrée si insouciante! Beaucoup d’elfe partait au même âge qu’elle, soit des mâles principalement, mais elle avait la conviction qu’elle aussi, arriverait à de grande chose.
C’est par cette nuit sans lune qu’elle s’enfui… S’enfuir est un grand mot, les elfes sont toujours au courant de qui entre ou sort de leur forêt… Dirons-nous, qu’ils ne l’ont pas retenu plus qu’autre mesure.
La jeune Izia traversa la forêt, son arc en main et ses quelques connaissances en magie, insuffisante, avouons-le, jusqu’à la lisière de Juno mais… ne connaissant pas très bien les alentours de cette ville, c’est dans un donjon froid et peu éclairé qu’elle se retrouva, la porte derrière elle comme fermée par magie, il lui était impossible de rebrousser chemin. Des créatures laides et immondes sortaient du sol et tenter de la happer, jamais ses flèches n’ont volés si rapidement autour d’elle et c’est ainsi qu’elle franchissait les portes devant elle, tuant les créatures laides et malsaines sur son chemin. Effrayée et exténuée, c’est comme ça que la dernière porte s’ouvrait finalement sur Juno. La ville qu’elle avait rêvé de voir.